

Le sentier alterne entre forêt et pâturage, en pente douce d'abord puis légèrement plus raide sur la 2ème moitié. Très vite, on se félicite d'avoir pris de l'altitude. La vue sur les falaises de Welschenrohr est impressionnante. Ca donne envie de sortir la corde et le baudrier !

Le soleil du matin filtre à travers les arbres tandis que nous progressons dans le champ.

Un petit regard en arrière arrivés au sommet du pâturage pour contempler la vue et souffler un peu.

Notre itinéraire se poursuit maintenant dans la forêt jusqu'au sommet. On se fie aux traces de pas dans la neige...

Dans un virage, la roche se dévoile. Les courants d'air qui remontent du bas n'invitent pas à s'attarder.

Le dernier bout du sentier n'est pas évident. Il se trouve sur une pente et il faut adopter la démarche "dahu" 😁 Sans neige, je pense qu'il n'y a rien de compliqué mais en l'état, je n'aurais pas emmené ma mère (désolée maman). Une fois tirée d'affaire, un regard en arrière me fait découvrir un panneau confirmant mon impression.

Mais la récompense de la vue au sommet nous fait très vite oublier ça !

Côté Est, les crêtes du Jura se déploient, émergeant de la mer de brouillard.

Côté ouest, on aperçoit le sommet du Chasseral avec son antenne.

De là, nous redescendons le long des falaises en suivant les traces de pas.

Les lumières rasantes d'hiver chatoient entre les hêtres.

Petit regard en arrière sur notre sommet.

Attention, vers le km 2.1 la crête sur laquelle nous marchons se sépare en deux avec, au milieu, comme une gorge. A cet endroit, il faut passer sur l'autre crête, celle de droite, sous peine de se retrouver coincé. Il y a comme un pont naturel entre les deux au début de leur séparation.
A la fin de la descente, on pourrait directement amorcer le retour vers le point de départ mais ma curiosité me pique et je décide de faire un détour par un autre petit sommet, le Balmfluechöpfli. On part donc sur la droite au croisement puis on s'engouffre dans une sapinière.

On avance sur un chemin fait de cailloux, racines et marches d'escalier pour regagner 60m d'altitude. Le long des rochers, on devine les rayons du soleil.

Et nous voilà au point de vue ! Côté ouest...

Coté sud ! Et bam ! Wetterhorn, Schreckhorn, Finsteraarhorn, Eiger, Mönch, Jungfrau.

Nous revenons sur nos pas et entamons la descente, hélas, à l'ombre. Un panneau nous avertit à nouveau qu'il faudrait éviter de s'y risquer en hiver. Quelques passages sont délicats avec la neige accumulée sur le chemin mais finalement rien d'infranchissable.

Au bas de la descente, on traverse un petit ruisseau qui nous offre quelques sculptures glacées...


Et enfin, le soleil nous revient (timidement, certes, mais il est là !)

Dernier petit bout à travers les pâturages avant de regagner le parking.

Et un dernier coup d'oeil sur les Alpes avant de rentrer !