

Mais avant d'attaquer, quelques images du soir précédent, à proximité de la cabane Brunet, juste pour le plaisir des yeux !







Et après les lumières du soir, voici les lumières du matin, au départ de notre randonnée.

Regard en arrière sur la cabane Brunet...

Les écuries de Sery (le sentier part à gauche de l'abreuvoir et est peu visible mais il est bien là).


Traversée du ruisseau avant la montée vers le col des Avouillons.

Quelques franchissements d'éboulis, bien balisés, avant de continuer à grimper vers le col. On nous a dit que la vue était spectaculaire au sommet. D'ici, on se demande bien à quoi cela peut ressembler.


Plus que quelques mètres !

Tadaaa !! Wow... wah ! Wouh !



Et en face, toute petite dans ce décor majestueux, la cabane de Panossière où nous avons décidé de nous rendre pour la prochaine étape de la journée, soit le pic-nic !

Allez, on attaque la descente en direction de la passerelle de Corbassière, un ouvrage long de 190 mètres, suspendu à 70m du sol, qui permet le franchissement de la langue glacière qui s'est inéluctablement retirée au fil des décennies...

Nous y voilà !


Et on remonte de l'autre côté en direction de la cabane avec un petit regard en arrière vers le col des Avouillons par lequel nous sommes descendus (point le plus bas de la ligne d'horizon, à droite de l'image. On devine le sentier qui descend).

Pour le bout restant, il faut y aller fort au moral ! La cabane n'est pas si proche, on ne voit plus le glacier et on a déjà quelques bornes dans les pattes et les cuissots.

Et derrière la butte, on retrouve finalement le glacier qui s'offre au spectateur en toute générosité. Plus petit que celui d'Aletsch, il me semble pourtant plus saisissant. Il y a quelque chose de puissant en ces lieux...



Mais comme chacun le sait, le temps change vite en montagne. Le brouillard monte si vite que bientôt les lieux se muent en un endroit mystique, austère et sauvage.


Nous rejoignons la cabane pour un thé chaud bienvenu, maintenant que le soleil a disparu.

Pour le retour vers la passerelle, on opte pour un petit sentier qui longe la moraine. On peut aussi très bien revenir sur nos pas en suivant le sentier officiel balisé pour diminuer la difficulté technique. Le long de la moraine n'est pas très difficile en soi mais le dernier bout est un peu plus raide et le sol sablonneux peut engendrer l'une ou l'autre glissade (on risque juste d'atterrir sur ses fesses, pas de dégringoler au fond du glacier, rassurez-vous).





Après la passerelle, c'est dans un décor 100% minéral avec quelques lacs turquoise et de grandes roches lisses que nous évoluons.






Petit à petit, l'herbe réapparaît puis le sentier serpente dans une descente assez raide avant de redevenir plus plat.



Et là, les couleurs reviennent petit à petit, la brume se fend pour laisser passer quelques rais de soleil dans une ambiance asiatique. Peut-être la Chine ou le Vietnam ?



Le sentier est bordé de myrtilles et notre gourmandise nous ralentit sérieusement... mais après tout, on a le temps de profiter !
Enfin, vers 16h, nous arrivons à la cabane Brunet, fatigués mais heureux ! On prend le temps d'une petite bière sur la terrasse avant de redescendre en plaine direction Lavey pour une soirée fort agréable aux bains.