Mont Rouge : crêtes et mélèzes de feu
10.2022
- 12.5 km en boucle (possible de raccourcir à 10km en redescendant avec le lift depuis la Trabanta)
- 900 m de dénivelé +
- 5h-6h de marche avec pause pic-nic et contemplations
- Difficulté technique faible à moyenne
- Difficulté physique moyenne à intense
- Adaptée aux chiens
- Réalisée fin octobre 2022
Voir les mélèzes en automne est un spectacle auquel j’ai goûté pour la première fois en 2020 lors de mes balades à Ferpècle et au Lac Bleu d’Arolla. Ca a été tellement éblouissant que j’y suis retournée en 2021, à Balavaux, mais malheureusement trop tôt pour admirer le spectacle. Cette année, mon agenda et la météo se sont accordés à la perfection le weekend du 22-23 octobre. Ni une, ni deux, j’ai paqueté mes affaires pour filer dans le Val d’Hérémence.
C’est à Mâche, à la pension des Aiguilles Rouges que j’ai séjourné. Deux jours avant mon départ, je mange avec un ami et lui partage mon envie de partir en Valais. « Dans ce cas, il faut que tu ailles chez Titi, à Mâche ! » me dit-il. Mais, c’est qui, Titi ? « Appelle-le, tu verras, tu seras bien accueillie », c’est tout ce que j’obtiens comme réponse en plus du numéro de Titi. J’appelle le lendemain, sans aucune idée de qui je contacte. Titi, le maître des lieux, me dit qu’il est fermé pour ses vacances mais bon, il peut me donner une chambre, pas de souci. Ok, j’arriverai vendredi soir tard après un apéro avec un ami à Monthey. « Appelez quand vous arrivez, je s’rai pas là, mais je s’rai pas loin. »
C’est après une route sinueuse que j’arrive de nuit à Mâche et que j’appelle Titi une fois garée devant la pension. Très sympathique, c’est un jurassien pur souche, exilé en Valais depuis de nombreuses années, qui m’accueille. Il me montre les lieux et me conduit à ma petite chambre toute cosy. On oublie le « vous » au profit du « tu ». Mon chien et les deux siens font ami-ami. Les lieux sont rustiques, c’est un vieux chalet authentique. Ca grince et ça sent le bois. Tout est très propre. Je lui demande si je peux avoir un petit déjeuner le lendemain matin, sachant qu’il est en vacances. « Kess’ tu veux manger pis à quelle heure ? » demande-t-il. On se met d’accord pour 9h et on se souhaite une belle nuit.
Le lendemain matin, je partage le petit déjeuner avec Titi. On parle de nos chiens, de nature, de trajectoires de vie. « Si tu veux, quand t’as fini ta rando, tu peux venir en haut du village, on fait la raisinée, c’est la tradition chaque année. T’as qu’à passer, on boira l’apéro ». Je n’ai aucune idée de ce qu’est la raisinée mais je me dis que ça ne peut qu’être chouette !
Mais ce n’est pas le tout de bavarder, place à la rando !




