

Une fois n'est pas coutume, le "clou du spectacle" nous est offert directement au dĂ©part de la randonnĂ©e, depuis un point de vue tout proche du restaurant. On y dĂ©couvre le Doubs en contrebas et la beautĂ© Ă©blouissante des forĂªts jurassiennes en automne.


On emprunte ensuite un chemin tout facile Ă travers la forĂªt.

Et bientôt, on nous indique notre fameux sentier. Le panneau décrit un "sentier aérien" tandis qu'un second panneau, plus loin, nous met encore en garde.


Je commence à me demander dans quoi je me lance... ! Mais bon, j'y suis, j'y reste, on verra bien. En attendant, je contemple le doux déclin des fleurs séchées...

Et quelques fois, on aperçoit le Doubs à travers les branchages.

Rien de difficile ni d'effrayant pour l'instant. Juste les superbes lumières rasantes d'octobre...

Nous voilĂ donc sur le sentier Pillichody. Il est Ă©troit et la pente est raide Ă droite mais je ne me sens pas en danger. D'ailleurs, j'emmènerais ma mère sans souci đŸ˜‰

On traverse un petit pont qui grince...

Et voilà à quoi ressemble le sentier par endroits. Ce sont les passages les plus "exposés" du tracé. Il n'y a ni cailloux, ni racines et je dirais qu'il faudrait vraiment faire exprès pour rouler en bas. Il est à noter que le sentier n'est pas comme ça tout du long mais seulement par petits passages.

Un peu plus loin, je rencontre un homme avec ses deux petits chiens. Nous Ă©changeons quelques mots. Il me dit Ăªtre "du coin" et pourtant toujours aussi fascinĂ© par ce hĂªtre qu'il photographie Ă chaque fois qu'il vient se balader ici. A chaque saison, il admire cet arbre qu'il trouve particulier. L'homme aime profondĂ©ment la nature et s'inquiète du niveau du Doubs cet Ă©tĂ©. J'Ă©voque les hĂªtres de chez moi qui meurent Ă©tĂ© après Ă©tĂ©, dĂ©cimĂ©s par les sĂ©cheresses successives... Puis nous restons sur une note positive, heureux de constater que nous partageons les mĂªmes valeurs et le mĂªme amour pour la nature. Après quelques minutes, nous reprenons notre route chacun de notre cĂ´tĂ©, nourris par cet Ă©change spontanĂ©.

Je poursuis donc le long du sentier et admire le décor chaque fois que l'occasion le permet.

Je croise très peu de monde et profite du calme et des couleurs de cette belle forĂªt.





Je fais ensuite un petit aller-retour au belvédère tout à l'ouest de la boucle pour admirer encore une fois le paysage.


Il est maintenant temps de remonter un petit peu sur un sentier qui pourrait Ăªtre glissant par temps humides (racines et cailloux). Mais Ă la montĂ©e, c'est vraiment pas dramatique (j'emmènerais toujours ma mère).



On arrive ensuite sur un large chemin blanc ultra facile qui nous ramènera à notre point de départ.

D'abord un peu "frustrée" et craignant l'ennui sur cette portion peu aventureuse, je me rappelle que c'est dans le vide qu'on trouve le plein... Je décide donc de concentrer mon attention sur tout ce qui m'entoure et de poser un regard neuf sur tous ces petits détails qui rendent finalement ce chemin absolument passionnant. Voici tout ce qu'on peut découvrir quand on ouvre bien les yeux...









Arrive ensuite un nouveau belvédère (indiqué à 5min mais en réalité c'est juste quelques foulées).


Vue dégagée sur la France...

On poursuit toujours dans des couleurs de feu pour gentiment revenir Ă la voiture.

Et nous voilà au point de départ ! Dernier coup d'oeil sur ce beau paysage avant de reprendre la route... Et non, pas de Rivella de fin de course aujourd'hui, le resto étant fermé pour les vacances !